lundi 8 août 2011

Un p'tit tour dans le Mercantour

Encore une fois la météo nous pose problème. Avec Alain, nous devions aller dans les Alpes du Nord (Cham ou le Valais)… Ca caille, il a neigé juste au dessus de la maison et les nuages restent toujours accrochés aux montagnes. Du coup direction le sud et les Alpes maritimes. Quatre heures de route et c’est le dépaysement.
Arrivés à Saint Martin de Vésubie, nous montons directement au refuge de la Cougourde.


Samedi 23 Juillet
L’arête sud-ouest de la Cougourde

Wouaw ! Un vent bien frais souffle ce matin.
Et sur l’arête nous le prenons de plein fouet. Heureusement vers le haut, l’itinéraire prend les rayons du soleil….Ahhhh, ça fait du bien ! La voie est très chouette : homogène, en bon rocher. Alain grimpe posément. Tout roule.
Dans l’après-midi nous rejoignons le refuge pour une bonne petite bière et un bon petit casse croute ! Seule ombre au tableau, l’accueil très léger et l’ambiance glaciale de l’équipe et du refuge de la Cougourde.

Dimanche 24 Juillet
La traversée des arêtes de la pointe André

J’aime vraiment bien le Mercantour.
Partis tôt de la Madone de Fenestre, nous remontons le vallon qui mène à la Baisse des Cinq Lacs.
Du vert, des lacs, des marmottes, chamois et bouquetins…
Nous remontons sous le soleil la pénible pente qui mène à la brèche d’où démarre cette traversée. L’escalade y est facile mais la succession de montées et descentes nous forcent parfois à quelques acrobaties.
Les nuages commencent à monter et nous avons le droit à un sommet embrumé.

Lundi 25 Juillet
L’arête de la Fenêtre au Grand Cayre de la Madone

Sans doute la pire nuit de la saison. Le refuge était bondé et les randonneurs exténués… Moi que normalement un tremblement de terre ne réveille pas, j’ai eu du mal à fermer l’œil. Quand à Alain, c’est pire… je l’entendais soupirer, se racler la gorge, allant jusqu’à taper du poing contre le plancher pour espérer une trêve dans les ronflements tant divers que puissants !
Du coup, au matin, c’est un Alain dans une forme plutôt médiocre que j’ai récupéré !!!
Bon, heureusement, le sommet convoité est le plus proche du refuge et la voie une des plus faciles. L’arête de la Fenêtre commence de manière pénible, entre éboulis et pentes d’herbe raides. Puis quelques longueurs de vraie varappe lui redonne de la prestance…
Tiens, aujourd’hui c’est le seul jour où on voit pas la mer du sommet !
Descendus en début d’après-midi, nous avons tout le temps de rentrer dans les Hautes Alpes...
Et… franchement, j’aime vraiment bien le Mercantour !

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